Vous avez certainement constaté ces derniers jours, depuis notre arrivée à Pékin, notre discrétion sur la toile. Nous pensions trouver dès notre arrivée des cybercafés à chaque coin de rue. Eh bien non ! Aucun, pas le moindre dans le quartier de Sanlitun où nous nous trouvons. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir cherché.
Des cafés, nous en trouvons à la pelle... tous équipés du WIFI. Nous avions bien emmené un Ultraportable mais, dans la précipitation des préparatifs, nous n'avons pas eu le temps d'installer le fameux WIFI en question. Heureusement, nous avons emmené le nécessaire pour le faire sur place : l'adaptateur réseau ainsi que son CD d'installation. Mais diantre ! Cet ultraportable n'est pas équipé de lecteur CD (seule sa "base" l'est et nous l'avons laissée en France). A force de demander aux pékinois de nous indiquer un endroit où nous pouvons vous contacter, nous rencontrons une jeune chinoise qui nous dévoile les "cyber-dessous cachés" de Pékin la tentaculaire.
Seuls, impossible d'imaginer un tel lieu derrière ce simple rideau crasseux. Et pourtant ! En voilà un ! Un cybercafé... Des centaines de PC alignés, connectés à la toile, certains dans des loges VIP... le rêve de tout surfeur internétien en voyage !
Ravis, nous nous apprêtons à vous écrire enfin et vous transmettre nos premières impressions et photographies de Pékin. Mais notre satisfaction fût de courte durée. Impossible et interdiction de connecter notre clef USB sur ces ordinateurs pourtant dotés de webcams et autres micros dernier cri. Accès limité ! Accès surveillé surtout ! Circulez !
Que faire maintenant ? Retour à la case départ... Toujours équipés de notre ultraportable orphelin du WIFI et tous ces cafés qui nous narguent avec leur accès internet gratuit ! Et là ! Idée lumineuse de Fabien : demander à un client surfeur de copier le CD d'installation sur notre clef USB et de là, installer l'accessoire manquant. Qu'il est malin ce Fabien ! Chose dite, chose faite. Nous voici maintenant aptes à nous connecter sur le web, direction le blog pour vous donner de nos nouvelles. Comble de malchance, nous subissons la censure chinoise. Il nous est impossible depuis la Chine d'accéder au blog et donc, de le mettre à jour.
Aussi, nous pouvons vous envoyer ces quelques lignes, grâce à François, frère de Fabien, qui dirige avec brio et depuis la France, le "siège du blog". Merci François.
A très bientôt.
Les pékinois
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