mardi 3 juillet 2007

Alzheimer : quand la maladie atteint l'essence humaine

C’est en 1907 que la Maladie d’Alzheimer a été nommée suite à des recherches effectuées par le Dr Alois Alzheimer, neurologue allemand. Il avait observé dans le cerveau de Madame Auguste D qui présentait des troubles du comportement associés à une détérioration intellectuelle, des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses, désormais considérés comme étant les principaux signes physiologiques de la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative du cerveau évoluant vers un état de démence. Elle débute par des pertes de la mémoire récente et des troubles du comportement, les symptômes s'amplifient peu à peu : des modifications de l’humeur et du comportement, les fonctions intellectuelles comme le langage, l’écriture ou encore les facultés de jugement et de raisonnement se dégradent et la personnalité change. Ces changements influent sur les qualités humaines essentielles, qualités qui définissent l'essence même de l'existence humaine.

Le caractère irréversible et progressif de la maladie d'Alzheimer génère souvent des souffrances psychologiques importantes, autant pour la personne atteinte que pour l'entourage. Sa cause exacte est encore inconnue, mais on suppose que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent. Des mutations dans au moins quatre gènes prédisposant à la maladie d'Alzheimer ont été identifiés.

Dans un devoir de mémoire : Sensibilisons et Informons.

Élise

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