mardi 31 juillet 2007

Vous avez dit "stop !" ?

Allons à Tian Jin demain mercredi - STOP - Selon contact en France dédouanement probable le matin - STOP - Selon contact en Chine dédouanement peut-être possible l'après-midi - STOP - Autorisations à obtenir - STOP - Délais variables - STOP - Peut-être demain aussi - STOP - A voir - STOP - Conférence de presse reportée à plus tard - STOP - Monsieur l'ambassadeur part jeudi - STOP - D'autres nouvelles demain soir - STOP - A bientôt - STOP - Les Pékinois - STOP -

Reportage "La déprime"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Bon... ils vont bien quand même, ils sont résistants. N'empêche... après tant de préparatifs, si près du but, à J-1, difficile de ne pas entendre leur déception. L'administration chinoise... chinoise. Et les voilà en panne, avant même d'avoir commencé..."

  • La déprime (05 mn 12 / France Bleu, mardi 31 juillet 2007 - 12h50)
Source : France Bleu

lundi 30 juillet 2007

Bon appétit !

Donghuamen Market, près de la Cité Interdite de Pékin est un lieu réservé aux gourmands et aux gourmets. Sur plus de deux cents mètres, s'étale une délirante succession de stands offrant un incroyable choix de brochettes. Il y en a pour tous les goûts, que l'on soit classique, téméraire ou franchement audacieux !


Le marché de Donghuamen près de la Cité Interdite

Une palette inouïe de mets et de couleurs. Ici, les huîtres sont consommées cuites

Brochettes en tout genre, étoiles de mer et autres calamars

Crabes à la chair généreuse

Étalage et brochettes de mille-pattes

Brochettes de sauterelles et de scorpions (riches en protéines)

Écrevisses ou vers à soie : vous avez le choix !

Bon appétit !

Reportage "Les Chinoiseries II"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"On a déjà parlé de l'administration chinoise : ces centaines de démarche pour avoir le droit de traverser un petit bout de Chine dans sa propre voiture. Des centaines de démarches et d'euros. Tout est en règle, sauf que le temps chinois n'a rien à voir avec l'impatience de "nos" pékinois... entre deux batailles administratives, ce n'est pas forcément la gastronomie qui console..."

Source : France Bleu

dimanche 29 juillet 2007

Les difficultés d'un monde sans fil...

Vous avez certainement constaté ces derniers jours, depuis notre arrivée à Pékin, notre discrétion sur la toile. Nous pensions trouver dès notre arrivée des cybercafés à chaque coin de rue. Eh bien non ! Aucun, pas le moindre dans le quartier de Sanlitun où nous nous trouvons. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir cherché.

Des cafés, nous en trouvons à la pelle... tous équipés du WIFI. Nous avions bien emmené un Ultraportable mais, dans la précipitation des préparatifs, nous n'avons pas eu le temps d'installer le fameux WIFI en question. Heureusement, nous avons emmené le nécessaire pour le faire sur place : l'adaptateur réseau ainsi que son CD d'installation. Mais diantre ! Cet ultraportable n'est pas équipé de lecteur CD (seule sa "base" l'est et nous l'avons laissée en France). A force de demander aux pékinois de nous indiquer un endroit où nous pouvons vous contacter, nous rencontrons une jeune chinoise qui nous dévoile les "cyber-dessous cachés" de Pékin la tentaculaire.

Le cybercafé inespéré !

Seuls, impossible d'imaginer un tel lieu derrière ce simple rideau crasseux. Et pourtant ! En voilà un ! Un cybercafé... Des centaines de PC alignés, connectés à la toile, certains dans des loges VIP... le rêve de tout surfeur internétien en voyage !

Un espace intérieur à la chinoise

Ravis, nous nous apprêtons à vous écrire enfin et vous transmettre nos premières impressions et photographies de Pékin. Mais notre satisfaction fût de courte durée. Impossible et interdiction de connecter notre clef USB sur ces ordinateurs pourtant dotés de webcams et autres micros dernier cri. Accès limité ! Accès surveillé surtout ! Circulez !

Que faire maintenant ? Retour à la case départ... Toujours équipés de notre ultraportable orphelin du WIFI et tous ces cafés qui nous narguent avec leur accès internet gratuit ! Et là ! Idée lumineuse de Fabien : demander à un client surfeur de copier le CD d'installation sur notre clef USB et de là, installer l'accessoire manquant. Qu'il est malin ce Fabien ! Chose dite, chose faite. Nous voici maintenant aptes à nous connecter sur le web, direction le blog pour vous donner de nos nouvelles. Comble de malchance, nous subissons la censure chinoise. Il nous est impossible depuis la Chine d'accéder au blog et donc, de le mettre à jour.

Aussi, nous pouvons vous envoyer ces quelques lignes, grâce à François, frère de Fabien, qui dirige avec brio et depuis la France, le "siège du blog". Merci François.

A très bientôt.

Les pékinois

samedi 28 juillet 2007

Ni Hao Beijing !

Ni Hao*,

Nous voici arrivés sur le sol Chinois après vingt heures de vol. Notre objectif maintenant est de rentrer à Paris. Dans quelques jours notre expédition va démarrer mais d'ici là, il nous faut préparer notre conférence de presse et prendre contact avec nos différents interlocuteurs... Sans oublier la "vieille dame" à aller chercher à Tianjin et qui doit commencer à trouver le temps long dans sa boîte. Le temps passe déjà très vite, nos journées défilent au rythme des rendez-vous avec les ambassade, centre culturel français et agence de voyage (rencontre avec notre guide-interprète).

Ces rendez-vous nous permettent d'arpenter les longues avenues de Pékin où flânent de nombreuses personnes qui écrasées par l'étouffante chaleur viennent à l'ombre des grands arbres vainement chercher un peu de fraîcheur. Autre façon, assez différente de découvrir une ville, mais ce week-end nous trouverons un peu de temps libre pour visiter les trésors de la capitale : la Cité Interdite, la place Tienanmen ou encore les Hutong (étroites ruelles du vieux Pékin).

Quant à la Grande Muraille, nous la découvrirons avec la vieille dame, ce sera pour elle le premier trésor que nous lui offrirons et ce dès le jour de notre départ.

Il est temps pour nous d'aller goûter à un autre trésor de la Chine : sa gastronomie. J'en ai déjà les papilles qui frétillent.

A très bientôt,

Elise

* "Bonjour" en mandarin

vendredi 27 juillet 2007

Reportage "L'installation"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"24 heures de vie à Pékin déjà. Élise et Fabien, après une bonne nuit de sommeil, sont déjà à pied d'oeuvre pour organiser leur grand départ, le 1er août, avec les représentants français en Chine. Dis comme ça, écris comme ça... ça a l'air simple, mais ça ne s'est pas fait sans péripéties..."

  • L'installation (04 mn 30 / France Bleu, vendredi 27 juillet 2007 - 12h50)
Source : France Bleu

jeudi 26 juillet 2007

Reportage "Ici Pékin"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"19 heures de vol plus tard, nous retrouvons Élise et Fabien à l'aéroport de Pékin. Ils viennent de passer la douane et s'apprêtent à gagner la ville."

  • Ici Pékin (03 mn 39 / France Bleu, jeudi 26 juillet 2007 - 12h50)
Source : France Bleu

mercredi 25 juillet 2007

Reportage "L'envol" ***EN DIRECT***

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Un premier rendez-vous en direct. A 15h30, l'aventure commence vraiment : Élise et Fabien embarquent pour Pékin."

  • L'envol (05 mn 06 / France Bleu, mercredi 25 juillet 2007 - 12h50 en direct)
Source : France Bleu

mardi 24 juillet 2007

L’heure du départ a sonné, ou presque…

Nous voici donc à la veille du départ vers l’Empire du Milieu. A nous Pékin et sa Cité Interdite édifiée entre 1407 (c’est la loi des séries, il y a 600 ans démarrait la construction…) et 1420.

Notre vol est prévu – après une énième vérification - demain à 15h30 de l’aéroport Charles de Gaulle et nous voyagerons avec la compagnie Emirates. Ce n’est que dix sept heures plus tard que nous foulerons le sol chinois après avoir fait une brève escale à Dubaï. Il sera alors 14h30 à Pékin (soit 8h00 - heure française). Nous compterons donc six heures de décalage horaire.

Vous me direz que les bagages sont bouclés et que nous sommes dans les derniers détails des préparatifs…qu’avec une telle organisation, nous méritons certainement de souffler un peu juste avant le long voyage aérien puis routier qui nous attend…

Je suis d’accord avec vous, c’est bien comme cela qu’en théorie tout ceci devrait se dérouler et je l’apprécierais grandement. Cependant, je n’irai pas jusqu’à vous montrer une photo de mon appartement à cette heure, j’en rougis. Rien n’est prêt…. Enfin, tout est prêt mais disséminé de droite et gauche. Peut-être retardons nous ce moment où il va falloir choisir entre telle et telle chose à emmener et sacrifier nombre d’entre elles qui nous paraissent pourtant indispensables.

17h30 : Nous n’allons pas pouvoir retarder trop longtemps l’inévitable moment où il faut faire nos bagages et partir.

Nous vous disons au revoir et à très bientôt.

Élise

Reportage "Fermer les bagages"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Pour tout voyage, même très organisé, même pas long, même pas loin... la confection des bagages est toujours une étape essentielle. Critique voire. Il faut prévoir assez, mais pas trop, pour tous les temps et toutes les occasions. Imaginez ce que ca peut être quand on traverse dix pays, six fuseaux horaires et 45 jours d'aventure : un casse-tête."

Source : France Bleu

lundi 23 juillet 2007

Reportage "Au bout de leurs rêves"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Longtemps, ce voyage a été une discussion à bâtons rompus, comme un jeu de gosses. On dirait qu'on achèterait une voiture, et puis qu'on la ramènerait de Pékin, sans assistance, en 45 jours. D'acc ! On ne dirait plus... On dit que... On dit que mercredi Elise et Fabien partent pour Pékin, on dit que cette fois, la fin du rêve est proche, le voyage commence en pleine réalité."

Source : France Bleu

vendredi 20 juillet 2007

Jeux et Vous

Cher Fabien,

Nous voici maintenant à six jours de notre envolée pour Pékin et pas moins de onze jours du départ officiel.

Je profite de ce bref moment de répit avant le départ, vous savez, c’est ce court instant où les dés sont jetés, ils sont en suspend, en apesanteur et l’on attend fébriles qu’ils touchent la table et que les jeux soient faits. Eh bien nous en sommes là… En suspend… excités par l’idée de partir et à la fois angoissés par cette expédition que nous avons entreprise.

Par un curieux et heureux jeu de hasard nous nous sommes rencontrés il y a maintenant un an et nous voici maintenant lancés dans cette génialement folle aventure.

Les préparatifs de notre périple ont nécessité beaucoup de patience et de stratégie, une définition de règles strictes, aucune tricherie ne sera tolérée. Un choix pesé et réfléchi des participants.

Maintenant, nous avons toutes les cartes en main, routières bien entendu et votre mission première sera d’apprendre à les décoder… je serai là pour vous aider.

Je cesse là mes jeux de mots et vous adresse un simple et grand Merci.

Que notre aventure soit belle et riche, l’essentiel n’est pas de gagner mais bien de participer. J’ai déjà gagné beaucoup, le plaisir de voir certains rêves se concrétiser, celui de vous rencontrer et d’apprendre à vous connaître.

Elise

Reportage "Prévoir les pannes"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Le décollage, cette fois, est imminent... C'est l'heure des dernières courses. Des courses compliquées par à un impératif : le moins de poids, le moins de place. La priorité est simple : c'est la voiture. Anticiper les pannes au maximum, pour embarquer de France, de quoi les surmonter."

Source : France Bleu

jeudi 19 juillet 2007

Reportage "Dans la cabane du magicien"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Suite logique de l'étape précédente, aussi essentielle pour la réussite de l'aventure : dans la famille des passionnés de 5 HP, rencontre avec LE spécialiste toutes pièces, Dominique Laureau, dans son atelier magique de Sologne."

Source : France Bleu

mercredi 18 juillet 2007

Reportage "Visite chez le Dr Xavier"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Ca fait plusieurs fois qu'ils reviennent dans ces pages : Dominique et Xavier. Rencontrés de fil en aiguille dans une tribu de passionnés, grâce à la toile du Net, ils ont pris les choses et la voiture en main. C'est Elise qui le dit : sans eux, le départ serait peut-être tout simplement impossible. Rencontre, alors, en forme de merci... chacun leur tour. Comme Élise et Fabien, on commence par Xavier Vérin."

Source : France Bleu

mardi 17 juillet 2007

Reportage "Devenir mécano"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"On revient une fois de plus vers Charles Godard, le pilote de la Skyper en 1907. Pilote aussi inspiré au volant qu'incapable en mécanique. Il y a du Godard, chez nos Pékinois, décidément. Pour le génie au volant, on verra ça dans moins de quinze jours maintenant et au fil de 16 000 kms. Mais côté mécanique... il est certain qu'Elise et Fabien avaient du chemin à faire."

Source : France Bleu

Détecter la maladie d’Alzheimer

Savoir, c’est apprendre à accepter l’inacceptable

L’ensemble des études montre que seuls 50 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer sont diagnostiqués dans notre pays et que 30 % de ceux-ci sont traités.

II est possible de diagnostiquer la maladie : diagnostiquer c’est commencer à accepter et apprendre à vivre avec la maladie.

Un diagnostic précoce est nécessaire : en effet, si la maladie est aujourd’hui incurable, il est possible de ralentir son évolution par un traitement adapté. De plus, un accompagnement de la personne de façon à assurer son bien-être et sa sécurité peut s’engager rapidement.

Aujourd’hui, les techniques les plus couramment employées pour détecter la maladie sont des tests et questionnaires sur la mémoire et la logique. Mais demain ce dépistage pourrait reposer sur des examens beaucoup plus simples (prise de sang ou test urinaire).

Associés à la recherche de gène(s) de prédisposition et d’antécédents familiaux et aux progrès liés aux techniques d’imagerie cérébrale (IRM (1), TEP (2)), ces tests pourront faciliter le dépistage.

Levons le tabou sur la maladie : Alzheimer est une vraie maladie, il est possible de la détecter.

Élise.

(1) IRM : Imagerie par Résonance Magnétique : Cette méthode permet une image extrêmement détaillée de la structure du cerveau. En comparant deux images prises à quelques mois d'intervalle, les médecins peuvent déceler des changements dans une certaine zone du cerveau à un stade précoce de la maladie.

(2) TEP : Tomographie par Emission de Positrons : Cette méthode permet de détecter des changements dans le mode de fonctionnement du cerveau d'un malade d'Alzheimer. Elle peut par exemple détecter une utilisation anormale du glucose par le cerveau.

lundi 16 juillet 2007

Reportage "L'entraide"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"J - 15... tout pile. Après la philosophie, l'histoire, les grandes idées du projet, il faut bien entrer dans la réalité concrète du voyage. La voiture est embarquée sur le Parsifal. Elle atteindra la Chine dans moins de deux semaines, et pour la faire revenir, jusqu'à Paris... tôt ou tard, il faut se résoudre à parler d'argent."

  • L'entraide (03 mn 38 / France Bleu, lundi 16 juillet 2007 - 12h50)
Source : France Bleu

vendredi 13 juillet 2007

Reportage "Courir contre Alzheimer"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"C'est le principe même de l'association : à chaque projet, trouver une cause à défendre. Ne jamais partir sans idéal. Pékin-Paris est lié à la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Le lien est logique, historique voire... reste à trouver moyen de communiquer."

Source : France Bleu

jeudi 12 juillet 2007

Reportage "Les Chinoiseries"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"La première épreuve, pour visiter la Chine, c'est un jeu de patience. Il ne faut compter ni son temps, ni son argent quand on se frotte à l'administration chinoise. Un point commun de plus entre l'expédition de 1907 et notre aventure estivale : les chinois... chinoisent !"

Source : France Bleu

mercredi 11 juillet 2007

Et pendant ce temps, le Parsifal vogue…

Vous êtes emporté par un tourbillon effroyable et incessant. Vous croulez sous des cascades d’eau qui n’ont de cesse de vous écraser sous leur poids. Vous guettez l’horizon en espérant y déceler un petit coin de terre. Vous appelez à l’aide…

Stoooooop !!! Réveil effroyable en pleine nuit, trempé. La tête encore secouée par l’horreur des images qui se sont succédées les unes aux autres.

Calmez-vous, Le Parsifal vogue... "Mais qui est-il celui là ?" Le voici :

Infernale mécanique qui porte le nom d’un opéra de Wagner : le Parsifal est un cargo de la compagnie maritime CMA CGM. Ce monstre des océans est un porte-container construit en 2006 d’une capacité de 8.204 Evp (Equivalent vingt pieds, taille standard du conteneur) dont 700 réfrigérés.

Son port d’attache : Morovia (Libéria)
Ses mensurations : Longueur : 335 m / Largeur : 42,8 m

Il a la délicate mission d’emmener notre "vieille dame" dans son écrin d’acier jusqu’au port de Tianjin en Chine.

Malgré toutes nos précautions, le jour de la mise en boîte, le lundi 25 juin, notre partenaire boudait quelque peu. L’idée d’être enfermée seule dans le noir et le tout attachée par 4 sangles pendant 30 jours n’était pas très réjouissant pour elle. Vous n’aurez donc qu’une photo d’elle de dos, elle n’a pas daigné se présenter de face.

Nous avons quand même décidé de ne pas la laisser trop seule et lui avons laissé la compagnie de ses bidons et de son huile… Elle en est très friande, vous savez.L’écrin a été déposé sur le Parsifal le 30 juin 2007. A l’heure actuelle, il vogue sur les eaux du Canal de Suez. Nous gardons un œil sur sa progression, vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles, soyez tranquilles.

Nous la retrouverons sur le port de Tianjin (Port situé à 150 km de Pékin) le 29 juillet. Nous pouvons faire confiance à notre colosse des mers qui saura la protéger et "arriver à bon port".

Élise

Reportage "Les joies du voyage"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Fabien et Élise ont eu envie de se lancer dans l'aventure, en lisant Pékin-Paris 1907, récit historique d'un journaliste anglais, Allen Andrews. N'empêche que tout, dans le livre, ne donnerait pas envie à tout le monde de partir..."

Source : France Bleu

mardi 10 juillet 2007

Reportage "L'organisation du raid"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"On poursuit notre voyage dans le temps. 1907, le Matin a lancé son appel, appel vraiment comme un défi aux constructeurs automobiles. Pas facile pourtant de se lancer, s'élancer. Beaucoup d'appelés, peu d'élus, ce qui n'entame en rien l'optimisme d'Élise et Fabien."

Source : France Bleu

lundi 9 juillet 2007

Les Portraits de la Mémoire

La Mémoire est une des caractéristiques fondamentales de l’Homme.

Se souvenir de soi de ce que l’on est, de ce que l’on a été, des autres, de ses proches, des liens qui nous lient à eux, de l’histoire que l’on a écrite ensemble, rien n’est plus important ou presque.

L’Homme pour ne pas laisser le passé dans l’oubli, s’attache à disséminer sur son chemin de vie, des traces, des paroles, des écrits, des images…

Pour ne pas oublier, nous avons décidé de réaliser les "Portraits de la mémoire" sous la forme d’un patchwork. En composant cette fresque de vie, nous souhaitons mettre des visages sur la maladie, la rendre plus humaine, moins impersonnelle surtout.

Aussi nous invitons les familles qui souffrent de la maladie d’Alzheimer à nous aider à constituer le patchwork des "Portraits de la Mémoire". Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit seulement de nous fournir un portrait de votre proche atteint par la maladie accompagné de son prénom.

Nous souhaitons que cette opération s’effectue pendant notre périple, que de nombreuses familles se mobilisent pour "Briser le Silence" et nous transmettent les portraits de leur proche. Ces portraits nous les ferons imprimer sur du tissu par un professionnel. De là, après avoir réuni le plus de portraits possible, nous nous retrouverons afin de les assembler et constituer le patchwork. Le fil qui liera ces portraits sera le fil d’une nouvelle histoire, écrite ensemble.

Courant octobre, la date sera précisée ultérieurement, nous nous réunirons sur la Place du Trocadéro, une fois le patchwork réalisé, nous le remettrons à une Association luttant contre la maladie d’Alzheimer.

Pour lancer l’opération nous avons décidé d’emporter sur notre route le premier visage, celui de Jacqueline, la grand-mère d’Élise, qui par son sourire et sa bienveillance nous protégera et nous accompagnera en pensées sur les 16 000 kilomètres reliant Pékin à Paris.

Son visage et son prénom seront imprimés sur la couverture que nous emporterons et qui saura nous réchauffer physiquement et moralement.

Souvenons-nous, derrière la maladie se cachent, des visages, des prénoms… des Hommes.

Pour participer à l'opération "Les Portraits de la Mémoire",
rendez-vous sur le site :
pekinparis2007.org

Élise

Reportage "Le prodigieux défi"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"On s'intéresse, cette deuxième semaine, aux origines du projet. Origines évidemment situées en 1907. Si l'aventure aujourd'hui vous étonne, imaginez un peu et écoutez, ce qu'elle pouvait représenter à l'époque."

Source : France Bleu

vendredi 6 juillet 2007

Reportage "Le 3ème larron de l'aventure"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"C'est quasi parce qu'elle existe que Pékin-Paris 2007 a vu le jour. Sans elle, le projet n'aurait guère de saveur... Elle est à la fois source de joie et de panne : c'est la monture choisie par Élise et Fabien pour parcourir 16 000 Km. La cinq chevaux de Spirou et Fantasio, une Citroën Torpedo de 1924."

Source : France Bleu

jeudi 5 juillet 2007

Et Vous ? Vous la conduisez la voiture ?

Alors le "Vous", c’est moi : Élise. Cette question m’est toujours adressée, jamais à Fabien… Allez savoir pourquoi !

J’avoue que l’effet que cette question produit chez moi varie selon mes humeurs, mais ne me laisse jamais indifférente… Elle me fait tantôt sourire, tantôt ronchonner, tantôt pâlir…

Est-ce que franchement j’ai une tête à la pousser la voiture ? Vous voulez des preuves ? Alors les voici… et en images, s’il vous plait…

J’ai plutôt fière allure, vous ne trouvez pas ? Bon d’accord, je le reconnais… la voiture est à l’arrêt… ça se voit tant que cela sur la photo ?

Et au fait… Chut ! Soyez discrets... Fabien ne le sait pas encore, mais j’ai bien l’intention de conduire aussi la "vieille dame"…

À très bientôt,

Élise

Reportage "La rencontre avec Fabien"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Si on faisait une pause, si on arrêtait de travailler, pour voir la vie, le monde, les hommes différemment ? Ne plus perdre sa vie à la gagner... Ca trotte dans la tête parfois, ce genre de défi. A 35 ans, Fabien Hamm a tenté le pari. Quitter son travail, démission à durée indéterminée. Et partir..."

Source : France Bleu

mercredi 4 juillet 2007

Et pour les bagages ? Vous faites comment ?

Certains de nos amis, qui ont déjà vu la voiture - ils se reconnaîtront sûrement – mais aussi des gens à qui l’on expose le projet, nous demandent souvent et invariablement : "Comment allez-vous faire pour ce qui est des bagages ?" En effet, la voiture est si petite que pour eux, la question est une évidence à laquelle il nous faut évidemment répondre. Cette réponse est toujours la même de notre coté : "On emmène peu de bagages, quelques outils et un stock limité de pièces détachées car le poids est notre ennemi et le manque d’espace son allié…". On voudrait faire autrement, emmener par exemple une garde robe complète ou bien un "atelier roulant" assez fourni pour nous permettre d’envisager des réparations nombreuses que l’on ne le pourrait pas. La place nous est comptée, c’est une certitude. Aussi, on a du s’adapter et faire des choix.

Petite revue de détail en ce qui concerne les "emplacements de libre" car ils ne sont pas légion, ainsi que sur les possibilités offertes.

- Le coffre : il y en a un tout d’abord, contrairement à ce que l’on pense souvent au premier regard. Il est logé dans ce que les réclames Citroën appelaient à l’époque "la pointe de course allongée et pontée". Cet arrière en forme de "cul de poule" (une autre expression consacrée de l’époque, cette fois par les clients citroénistes) abrite en effet un coffre, pas très grand et surtout, d’une forme peu pratique. Néanmoins, celui-ci se trouvant au-dessus des suspensions arrière, il est prévu de le garnir "généreusement". Les quelques pièces détachées comme l’arbre de roue et son écrou, la magnéto de secours, le joint de culasse, les petites pièces de rechanges (chambres à air, boulons et rondelles, goujons, ressorts de soupapes…) ou bien encore le bidon de 2 litres d’huile SAE 140 (utilisable pour le pont et la boîte de vitesse) devraient prendre place dans cet espace restreint. Idem en ce qui concerne le peu de nourriture que l’on emmène.

- Le dessus du coffre : il y a là deux supports forgés pouvant recevoir – c’est annoncé ainsi dans les réclames – une malle. Aussi, à l’instar des premiers clients de la 5 HP, nous allons à notre tour nous munir d’une malle, d’époque s’il vous plait. Pour tout vous dire, on vient de l’acheter sur eBay hier. Ses dimensions sont raisonnables puisqu’elle affiche les honorables mensurations suivantes : 89 cm de long pour 48 cm de hauteur et 45 cm de profondeur. Elle est même dotée d’un plateau de rangement intérieur qui devrait empêcher Elise d’empiéter sur mon espace personnel. Cette malle abritera principalement nos vêtements et tous les articles fragiles comme nos sacs de couchages, le matériel audio et vidéo et l’ordinateur ultra portable qui nous accompagnera sûrement (on en discute encore actuellement et cela fera sûrement l’objet d’un prochain article). Sur cette malle, sera sanglée une bâche et nos rideaux "tous temps" que l’on peut fixer à la capote.

- L’habitacle : à l’intérieur de l’habitacle, vu la taille des assises et le positionnement du changement de vitesse et du frein à main (le seul véritable frein – celui sur lequel on peut compter en cas d’urgence), inutile de prévoir quoique ce soit. L’ensemble de cet espace (c’est un bien grand mot) est donc reservé à l'équipage.

Le montage du porte-bagages

- Le porte-bagages : à l’origine, ne cherchez pas, cet accessoire n’existe pas en standard. Mais voilà, à l’époque déjà, celle des Années Folles, les utilisateurs des 5 HP Citroën, quand ils en ressentaient le besoin, faisaient déjà appel à des artisans pour confectionner et souder une extension métallique directement sur l’arrière du châssis, derrière la fameuse pointe de course, extension qui pouvait servir de porte-bagages. C’est Dominique Laureau, la personne qui s’est occupé de réviser le pont de la voiture ainsi que la boîte de vitesse, qui nous a donné l’idée d’en faire autant. En effet, là encore, pour des raisons de stabilité, il n’est pas envisageable de charger la voiture autrement qu’à l’arrière. Sur plans – et nous en profitons pour les remercier à nouveau ici même – trois amis, Nicolas, Guillaume et Emmanuel, se sont gentiment proposés pour fabriquer ce porte-bagages, le tout en une seule après-midi pluvieuse.

La suspension de la vieille dame étant plutôt ferme, nous n’avons même pas eu besoin d’ajouter une huitième lame de ressort comme la marque aux chevrons le faisait pour les versions utilitaires (recommandées pour 125 kg de charge utile à l’époque). Avec quelques traverses et des crochets ajoutés et soudés par Dominique, ce porte-bagages peut désormais accueillir nos bidons – eux aussi d’époque, c'est entendu. Dans l’ordre, si on doit faire les présentations, il y en a un de type circulaire de 20 litres dédié à l’essence, et deux triangulaires, dont un de 10 litres pour l’huile moteur (minérale SAE 50).

Le porte-bagages monté, avec la plaque d'immatriculation et les feux arrières repositionnés

- Le marche pied gauche : il est peu utilisable en raison du positionnement de la roue de secours. Sur cette dernière sera fixé à l’aide de sangles un pneu de rechange. Néanmoins, un petit espace libre derrière la roue accueille désormais le mini cric Gergovia de 11 cm. Devant, il est prévu de fixer une cale en bois (toujours utile quand on doit stationner en pente).

- Le marche pied droit : il supporte une nourrice, comprenez un petit bidon de 5 litres d’essence, une sorte de "réserve" qui, dans les régions hospitalières et possédant des infrastructures dites normales, nous évite de devoir trimballer 20 litres d’essence à l’arrière en permanence. Devant, sera fixée une boîte à outils (d’époque elle encore) que l’on peut défaire et emporter. On espère ne pas avoir à l’ouvrir trop souvent...

Fabien

Reportage "La rencontre avec Élise"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Élise Pette a 32 ans, ingénieur en systèmes de transport, sa carrière l'a menée à vivre deux ans à Taïwan. Elle en a rapporté une passion pour l'Asie, un désir de voyages et de rencontres. Sans ce prélude professionnel, Pékin-Paris n'aurait sans doute pas vu le jour."

Source : France Bleu

mardi 3 juillet 2007

Alzheimer : quand la maladie atteint l'essence humaine

C’est en 1907 que la Maladie d’Alzheimer a été nommée suite à des recherches effectuées par le Dr Alois Alzheimer, neurologue allemand. Il avait observé dans le cerveau de Madame Auguste D qui présentait des troubles du comportement associés à une détérioration intellectuelle, des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses, désormais considérés comme étant les principaux signes physiologiques de la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative du cerveau évoluant vers un état de démence. Elle débute par des pertes de la mémoire récente et des troubles du comportement, les symptômes s'amplifient peu à peu : des modifications de l’humeur et du comportement, les fonctions intellectuelles comme le langage, l’écriture ou encore les facultés de jugement et de raisonnement se dégradent et la personnalité change. Ces changements influent sur les qualités humaines essentielles, qualités qui définissent l'essence même de l'existence humaine.

Le caractère irréversible et progressif de la maladie d'Alzheimer génère souvent des souffrances psychologiques importantes, autant pour la personne atteinte que pour l'entourage. Sa cause exacte est encore inconnue, mais on suppose que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent. Des mutations dans au moins quatre gènes prédisposant à la maladie d'Alzheimer ont été identifiés.

Dans un devoir de mémoire : Sensibilisons et Informons.

Élise

Reportage "Le projet Pékin-Paris 2007"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Fabien voulait voyager, en croisant Élise, sur sa route, il a décidé de faire aussi voyager les autres. C'est le but de l'association "Des routes et des hommes". Découvrir, faire découvrir et témoigner pour un partenaire caritatif. Pékin-Paris est leur premier projet, pour rappeler le tout premier grand raid automobile en 1907, contre l'oubli, avec France Alzheimer."

Source : France Bleu

lundi 2 juillet 2007

Lancement de la chronique sur France Bleu

Depuis plusieurs semaines, nous en parlions sur le site pekinparis2007.org dans la rubrique Les Médias, est annoncée une chronique radio quasi quotidienne (5 jours sur 7) sur France Bleu, au niveau national.

Cette chronique qui s'intitule tout simplement Des Routes et des Hommes, tout comme notre association, vient donc de débuter ce lundi 2 juillet 2007. Au menu de ce premier épisode, une présentation de la chronique de presque 4 mn avec Anne-Françoise Lyasse, la journaliste qui va, tout l'été durant, nous suivre et nous interviewer.

Chaque jour, du lundi au vendredi, à 12h50, si le coeur vous en dit, vous pouvez désormais en savoir plus sur la mise en place du projet. Si le départ de Pékin n'est pas prévu avant le 1er août, les chroniques du mois de juillet vont être consacrées tantôt aux préparatifs, tantôt à la voiture, sans oublier l'Histoire ou bien encore le pourquoi de notre association et ses buts.

Première interview dans les studios de France Bleu

Après, à partir du 25 juillet, ce sera "l’aventure en direct" puisque chaque jour, nous serons interviewés par téléphone. Au total, ce sera donc une cinquantaine de chroniques environ que vous pourrez écouter jusqu'à notre retour à Paris, voire plus si l'on rencontre des difficultés en chemin.

Ce partenariat radiophonique offre à ce projet qui nous tient tant à coeur une visibilité accrue. En effet, comme vous allez pouvoir le constater sur le site de France Bleu, un mini site a spécialement été créé pour la chronique. Cerise sur le gâteau, si vous manquez le rendez-vous journalier de 12h50, il vous restera toujours la possibilité de réécouter les épisodes passés via internet.

Pour cela, connectez-vous sur le site de la chronique.

A bientôt donc...

Fabien

Reportage "Bienvenue à bord"

Chronique "Des Routes et des Hommes"
par Anne-Françoise Lyasse - France Bleu

"Dès demain, et tout l'été, retrouvez la chronique quotidienne diffusée à 12h50 sur France Bleu. Pour écouter ou réécouter les aventures d'Elise et Fabien."

Source : France Bleu